A partir du 07 novembre 2019, au Carmel de Tarbes ; Ronald CURCHOD

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Les ateliers en direction des scolaires
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au Carmel de Tarbes en 2018 : Henri BOIXEL

 

Au-delà des influences, l’œuvre de BOIXEL reste profondément originale et personnelle.

 

Des années 1970 jusqu‘au début des années 1980, et face aux courants minimalistes de l'abstraction géométrique, Henri BOIXEL a partagé avec les peintres de sa génération la même attitude devant la figuration, peignant des œuvres inspirées du réel…

 

Dans le même temps, ses recherches le poussent vers la voie de l’abstraction. BOIXEL, dans la lignée des peintres expressionnistes américains, tel Franz Kline ou de Kooning qu'il admire, porte en effet une attention grandissante aux effets de couleur et de surface et à l’expression du geste. Certaines de ses toiles, dans les années 90, témoignent d’un lyrisme puissant, d’une exaltation de la couleur dans un espace souvent dense. Puis au fil des années et jusqu'à sa mort en 2004, sa peinture va peu à peu s'épurer, dans une expérience personnelle de la ligne et de la couleur.

 


au Carmel de Tarbes  en 2017 : Aart ELSHOUT  "Aqua Mundo"

Avec l’eau, pour ce projet d’exposition, je me suis retrouvé avec mes recherches comme dans un labyrinthe, surtout au début : parfois on n’avance pas, j’étais parti sur l’image d’une rivière (la Garonne) ; mais il ne fallait pas rester dans la figuration pure, l’imitation, sinon on bute contre l’image d’une rivière…

 Dans les cours d’eau, ce n’est pas l’eau elle-même qui est la plus attrayante, c’est la vie qui est autour et qui meurt… L’eau c’est transparent, c’est fluide, ça n’a pas de couleur : c’est l’extérieur et tout ce qui est autour qui donne une couleur et une forme à l’eau. Si on ne prend pas le temps de s’immerger dans les grandes peintures de cette exposition, on pourrait n’y voir qu’une peinture abstraite avec des épaisseurs de matière et des variations de couleur. Ce sont des paysages d’eau, sans ligne d’horizon, sans reflets visibles d’arbres ou de ciels. Il y a pourtant cette idée, à travers les grands formats dans lesquels le regard est happé, fasciné, de donner à voir l’énergie de l’eau.

 Pour moi « l’âme de l’eau », c’est l’identité profonde, cachée et néanmoins essentielle de l’élément Eau, qui s’appréhende avec le ressenti et l’intuition en développant une « vision profonde », comme disent les bouddhistes. Cela inclut donc cette notion d’énergie, mais aussi de nature essentielle.

             Aart Elshout

 


au Carmel de Tarbes  en 2016 : Marie-Claude CAVAGNAC

LES ESPACES VIBRANTS de Marie-Claude CAVAGNAC

 

Chacun sait que l’écorce terrestre n’est pas homogène et qu’elle est constituée de plaques qui flottent à la surface et qui dérivent en s’accolant. Et que c’est le mouvement à l’intérieur du manteau terrestre qui en est le moteur. D’emblée, on est saisi devant les toiles de M.C. CAVAGNAC par des mouvements semblables ; par une telle dynamique et par une énergie sans faille. Ces formes tectoniques, ces sèves en travail, ces emprises nettes de la terre créent des espaces vibrants où les formes échappent souvent à la figuration par une évolution continuelle et naturelle du travail;  tout en conservant quelques éléments toujours repérables.

Voici une peinture qui redonne force et puissance à ce qui a été vu par l’artiste ne serait-ce que pendant un instant. Sa poétique rejoint parfaitement SOULAGES, le grand voisin aveyronnais, quand il affirme que l’espace est la dynamique de l’imagination.

M.C. CAVAGNAC prépare elle-même ses couleurs : pigments et résines acryliques. C’est qu’elle est en recherche, au-delà de couleurs brillantes et séduisantes,  de tons amortis,  de couleurs mates en cohérence avec les forces minérales et végétales ascendantes. Et l’harmonie produite vient en écho d’une symphonie terrestre que produisent les grands espaces comme ceux de l’AUBRAC. Surtout quand les couleurs se superposent sans se nier totalement. Sous la peau apparente, il y a une autre vie qui pourrait sourdre. Le travail de la matière est ici essentiel et qui, certainement, dirige la construction : « C’est la matière qui décide, pas la théorie » (J.M. STRAUB).

Cette terrienne qu’est M.C. CAVAGNAC, nous offre avec beaucoup d’authenticité un espace vécu, éprouvé, testé, dans une expérience poétique singulière et indissociable de ses couleurs de ses formes, de ses matières. C’est en quoi, elle témoigne d’une humanité contagieuse.

                                                                                             René TRUSSES   Août 2016


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